Un boulot alimentaire pour les artistes: une fausse bonne idée

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Le métier d’artiste c’est la pratique artistique mais aussi l’entrepreneuriat pour candidater, monter des dossiers de présentation, faire du réseau, faire les comptes, la communication, les salons…

On peut soit vouloir faire ces deux aspects et donc avoir besoin de tout son temps pour développer son activité. Ou on peut prendre un boulot alimentaire et ne garder que la partie artistique. Ce sont deux projets de vie différents. Et attention au cercle vicieux besoin d’argent ➡️ boulot alimentaire ➡️ moins de temps et d’énergie ➡️ faire l’impasse sur la partie entrepreneuriat ➡️ l’activité ne se développe pas ➡️ besoin d’un boulot alimentaire.

Mon projet est celui où je me consacre pleinement à ce métier dans tous ses aspects. Parce que c’est comme ça que je fonctionne, parce que je veux pouvoir gérer la vie de famille aussi.

Alors je cherche des solutions pour pérenniser un peu mes revenus et continuer à être artiste à temps plein. Et si on s’y met tous, tous les cerveaux créatifs, on doit pouvoir trouver d’autres solutions que de prendre un boulot alimentaire !

Je vous en parle très vite!

Le Menestral, boutique de créateurs à Grenade

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Les jours se suivent et ne se ressemblent pas.

Et voilà, installation aujourd’hui pour l’ouverture de la boutique de créateurs de Grenade Le Menestral demain, ce jeudi 1er février 😍 😍😍

Je suis tellement contente que Sophie et Marie aient porté ce projet!

À très vite 🐝🌿🌸 C’est ouvert du mardi au vendredi de 10 à 19h et le samedi de 9 à 19h 🙂

En détresse

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Post du mardi 30 janvier 2024

Je suis en détresse. Je n’ai pas du tout gagné assez d’argent ce mois-ci pour faire face, 700€ en tout, pour tout, charges fixes, vie courante, vie pro.

Fut un temps où quand ça m’arrivait, c’était dur mais le manque était moindre et je gardais confiance. Depuis quelques mois, je ne peux plus gagner moins d’un SMIC pour arriver à faire face, je la sens bien bien l’inflation. Et le stress de plus en plus grand car les mois passent et se ressemblent trop.

Je ne peux pas faire les investissements nécessaires pour mon travail mais je ne peux plus non plus faire face pour les dépenses de la vie de base.

Me revient alors en tête une réflexion de ma tante quand elle avait vu ma demande de financement participatif pour des tirages en 2021: « C’est une honte de demander de l’argent. Qu’est-ce que tu crois, être artiste c’est faire des boulots de merde et peut-être à la fin de sa vie avoir la reconnaissance de ses pairs. »

Me reviennent les réflexions d’un photographe qui m’a dit fin 2023 qu’il savait que j’allais me planter, qu’on ne se disait pas artiste comme ça, que j’étais trop sûre de moi (sic).

Me reviennent tous les conseils de bonne volonté de trouver un boulot alimentaire et de faire de l’art à côté.

Me reviennent les réflexions d’ex souhaitant me faire du mal en le disant que j’étais bonne à rien à demander de l’argent à mes parents à 40 ans passés.

Je suis en détresse car c’est de plus en plus dur de tenir bon à continuer avec autant de mois sans. Autant de mois où je dois demander de l’aide financière à mon entourage.

Je suis en détresse car je travaille vraiment dur pour mon boulot, je ne suis pas en train de me tourner les pouces et attendre que ça tombe du ciel, je suis présente sur les réseaux sociaux, je fais des salons d’art, je participe à créer des réseaux professionnels locaux, je suis créative dans mes propositions et actions commerciales, j’entreprendd comme on dit, et pourtant je ne peux même pas gagner un SMIC.

Je suis en détresse car j’ai des encouragements de professionnels de l’art, organisateurs de salon, galeriste, agent d’artiste, autres artistes… Ce que je fais ne plaît pas à tout le monde comme je vous disais, mais j’ai ces retours positifs et cette reconnaissance professionnelle, « de mes pairs », enfin certains. Et pourtant, j’en suis à ce point où je ne peux plus continuer.

Je suis en détresse car j’ai déjà fait un burn out en 2018 ( j’ai toujours énormément donné pour la communauté et mon travail: bénévolat en association, travail perso gratuit, ne pas compter mes heures…) et qu’avec l’expérience et une meilleure connaissance de mes limites, je sais que si je prends un boulot alimentaire, je n’aurai plus d’énergie pour continuer mon métier d’artiste et que j’arrêterai, et je sais qu’on me dira que c’est le sort de beaucoup de gens et que « c’est la vie ». Ça me tord le bide et le coeur mais qu’est-ce que je peux décemment répondre à « c’est la vie » face à la misère de beaucoup ?

Je suis en détresse car je suis une privilégiée dans ce monde et je suis en train de basculer du côté des vraiment pauvres et ça fait peur et j’enrage que tout ce que je fais ne suffise pas, ne convienne pas, que dans ce monde je ne puisse pas subvenir à mes besoins en étant moi même, pourtant au service des autres depuis tout le temps (déjà à l’école).

Je suis en détresse car je ne sais vraiment mais vraiment plus quoi faire ni comment là de suite maintenant le 30 du mois avec déjà des dépassements de découverts sur mes deux comptes bancaires. Juste pour un SMIC.

Je suis en détresse car je suis à cran de donner beaucoup et ne pas savoir créer un putain de SMIC.

Des idées sur ma vie? Des sous en trop à partager?

Payer pour travailler

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Artiste en arts visuels, bilan au bout d’un an.

Je crois que c’est le seul boulot, artiste, où on paie pour faire l’animation des villages et villes. Le seul boulot où les gens qui veulent se faire plaisir en organisant un salon d’art ou en invitant un artiste à exposer sur les murs de leur restaurant ou en organisant un concert, pensent qu’ils font une fleur aux artistes alors qu’ils font en train de leur demander de faire leur déco et leur animation gratuitement voir en les faisant payer. Oui, je paie pour travailler. J’immobilise du stock (les œuvres), il s’use dans le transport/manutention/installation pour qu’un non professionnel de l’art qui n’a pas le carnet d’adresses d’amateurs, acheteurs ou programmateur, en profite pendant un week-end, un mois…

Alors ok, j’accepte de payer pour travailler si le service rendu par celui que je paie le vaut. J’accepte de laisser 50% de commission à un galeriste s’il fait son boulot de me trouver des clients. J’accepte de payer un stand sur un salon d’art si l’organisateur fait son boulot de communication auprès des publics cible, les amateurs et acheteurs d’art, et qu’ils les fait venir en nombre pour que j’aie une vraie chance de vendre. Par exemple Art3f me coûte 1500€ pour un week-end, mais il y a des milliers de visiteurs dont des collectionneurs, des galeristes et agents d’artistes.

Mais il me semble de mon expérience de cette année qui vient de passer que s’il y a les salons (marchés et festivals) organisés pour permettre aux artistes de vendre, organisés par des personnes du milieu de l’art et avec un réel potentiel de rencontre artiste/acheteur, il y a aussi les salons (marchés et festivals) organisés plus comme un événement culturel et en espérant qu’il y aura du public et que le public passera un bon moment. L’attention n’est pas portée du côté de la possibilité pour les artistes de trouver des acheteurs, mais du côté du public qui verra de belles choses. Et je crois qu’ils sont sincères en pensant bien faire pour les artistes aussi, vraiment. Et je ne remets pas en cause le temps et l’énergie dépensés pour cet événement. C’est juste qu’il est pour le public et pas pour les artistes. Et moi qui suis du côté artiste, je le sens. Les gens se promènent comme « au musée ». Il peut y avoir des coups de coeurs, mais la « chance » est faible. Il manque le public amateur et acheteur.  Cette prise de conscience m’interroge moi sur mes motivations quand j’organise un évènement… Au festival où je suis bénévole, nous avons commencé en 2021 à payer les artistes qui exposent, même si c’est peu, car ils nous font profiter de leur travail, ils nous rendent un service. C’est un budget supplémentaire, c’est sûr, pour un petit festival, mais c’est un début de nouvelle dynamique qui considère l’artiste et son travail.

Alors après cette prise de conscience par l’expérience, je peux faire des choix maintenant, je peux choisir d’accepter de payer pour que le public passe un bon moment en profitant de mon travail, ou je peux choisir de ne plus passer deux ou trois jours où je paie l’inscription, le trajet et même le café sur place pour « faire vivre le village », et pourtant, j’habite un village et je trouve qu’il est important de les faire vivre!! La création artistique est mon métier, c’est ça qui me rémunère. Ma présence sur des salons est du temps et de l’énergie, le fruit de mon travail, il faudrait que ça soit un minimum rémunérateur 2 ou 3 jours de travail. Et d’ailleurs, c’est pour ça qu’il existent des droits de monstration, c’est à dire des droits à payer pour exploiter ou jouir du travail d’un artiste, pour une exposition qui apportera de la plus value à l’espace, au village, à l’endroit où les œuvres sont accrochées. Les oeuvres sont le résultat de plusieurs heures de travail et elles sont à louer ou acheter, comme toute prestation de service ou produit.

Je sais que ce n’est pas facile à comprendre, j’espère tout de même que moi en tant qu’organisatrice et d’autres que moi tâcherons d’être vraiment conscient de nos motivations et nos choix par rapport aux artistes.

Non exclusive

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Puisqu’on me pose des questions à ce sujet sur les sites de rencontres…

La non-exclusivité, pour moi (car il y a plein de réalités différentes), c’est la capacité et l’envie de vivre plusieurs relations, mais de vraies relations. Je n’ai aucune envie de relations superficielles pour ma part. Les aventures d’un soir ou d’un mois ou les plan cul ne m’intéressent pas.

Il y aura forcément des sentiments, du temps consacré, de l’attention, dans toutes mes relations. J’aime les relations avec de la profondeur, de la complicité, où on prend le temps de se connaitre, des relations qui durent parce qu’il n’y a que comme ça qu’on peut être complices et de plus en plus à l’aise. Mais néanmoins, j’ai envie qu’une relation soit plus importante que les autres. Elle me prendra plus de temps et de disponibilité et ressemblera un peu à une relation de couple finalement. Enfin, ce n’est pas forcé non plus, mais c’est ce que moi j’ai envie de vivre si je rencontre une personne avec qui tout est fluide et que les envies sont partagées. Et par conséquent, les autres relations, tout en étant tout de même durables et investies, le sont moins, surtout en terme de temps. Car le temps n’est pas extensible contrairement aux sentiments. Ce sont des relations « secondaires » ou des « petites » relations.

J’ai un amimoureux que je vois une à deux fois par mois, parfois moins. Pour moi c’est une « petite » relation. On partage surtout les bons moments, même s’il y a aussi du soutien. Je n’ai pour le moment pas de relation « principale » ou « socle ».

J’apprécie d’être libre d’avoir une deuxième et éventuellement une troisième relation, car chacun est différent et m’apporte des choses différentes. Je ne crois pas qu’une seule personne puisse satisfaire tous les besoins sociaux, affectifs et sexuels de l’autre. Comme j’ai plusieurs amies qui m’apportent des choses différentes, j’ai plusieurs amoureux qui m’apportent des choses différentes. Bien évidemment, cette liberté est valable pour l’autre aussi. Je ne dis pas que je gère tout le temps avec sérénité que mon amoureux rencontres de nouvelles personnes, car ça pourrait faire bouger les lignes et changer la « place » que j’ai auprès de lui. Mais même si ce n’est pas toujours confortable et appuie sur ma peur d’être abandonnée, je ne peux pas envisager que l’autre ne soit pas libre de vivre ce qu’il a à vivre pour être heureux. Si avoir une autre chérie que moi lui permet de se sentir plus heureux, je sais que j’en bénéficierai, car il sera mieux dans sa peau et dans sa tête.

C’est comme si j’étais en relation monogame mais avec plusieurs personnes. La non exclusivité ne change pas le type de relation que je souhaite. Il y a souvent une interprétation de la non exclusivité comme étant une façon de ne pas s’engager, de ne vivre que des relations superficielles. C’est une des façons si tout le monde est consentant, mais ce n’est pas la seule et ce n’est pas la mienne. C’est aussi souvent confondu avec le libertinage ou avec le fait d’avoir une vie sexuelle débridée, sans limite. Or le type de sexualité n’a rien à voir avec l’exclusivité ou la non exclusivité. Je ne suis pas exclusive, mais je ne suis ni libertine ni n’ai une sexualité débridée. Il ne faut pas croire que parce que je suis non exclusive j’accepte toutes les propositions de sexe ou de relation. Pas du tout, au contraire, je me connais mieux et me respecte mieux et suis plus exigeante pour moi.

Finalement je trouve que c’est beaucoup de connaissance de soi, de communication, de respect, de consentement explicite… C’est vraiment pas juste baiser partout et on s’en fiche. Ça demande beaucoup de conscience et d’attention et de bienveillance et ce n’est pas pour tout le monde.

Et pour l’organisation, pour le moment je vis seule, je vais chez l’un ou chez l’autre, ou ils viennent chez moi. J’ai un agenda et on fixe des rendez-vous. Tel jour je vois machin, tel jour je vois bidule, tel jour je reste avec mes enfants, tel jour je reste seule. C’est sûr, ça demande de savoir gérer un agenda. Même si c’est souple aussi car dans la non exclusivité éthique telle que je la pratique, tout le monde est consentant et tout le monde est au courant qu’il n’est pas le seul. Ce n’est pas caché, donc il n’y a pas à mentir. Et on peut donc aussi bouger les emplois du temps pour s’arranger.

Par contre, je n’ai aucune envie de rencontrer mes metamours, les autres relations de mes chéris. On en parle, je prends des nouvelles, je sais quelques trucs, mais c’est tout pour moi. D’autres apprécient de se connaître.

J’ai compilé des ressources sur la polyamorie sur cette page de mon blog si ça peut servir: références sur la polyamorie.

Atypique ?

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Il y a des jours où je me rends plus compte que d’autres de mes fonctionnements particuliers et de mon décalage avec ce qu’on attend de moi.

Exemple, pour clôturer les 3 jours d’exposition à Gimont le weekend dernier, il y avait un pot offert avec les organisateurs et les artistes. Je suis passée devant le lieu en voiture une fois tout rangé, j’ai vu la foule et j’ai senti la panique monter. Comment allais je pouvoir faire face à tous ces inconnus? Où allais je trouver l’énergie d’être sociable encore après trois jours d’exposition? L’évidence s’est imposée, c’était juste impossible. J’ai continué ma route sans m’arrêter et j’ai écris aux organisateurs plus tard dans la soirée pour leur demander de m’excuser et les remercier.

Autre exemple, à mes yeux il y a différents niveaux de tâches à effectuer, comme les niveaux de difficulté dans les jeux, et pour les niveaux plus élevés, parfois c’est juste impossible et je repousse jusqu’à avoir trouvé un moyen de retrouver de l’énergie pour les réaliser. C’est pas drôle. C’est aussi pour ça que je fais plein de (petites) pauses dans mes journées, pour arriver à tenir ce que je dois faire.

Dernier exemple, pour entrer en relation, je parle de choses de ma vie très persos avec plein de détails et même en parlant de mes difficultés, je cherche une connexion émotionnelle et personnelle et intellectuelle, sinon, je n’accroche pas, voire je m’ennuie. Mais c’est un peu une avalanche pour mon interlocuteur et ça laisse souvent perplexe ou tombe à côté de la plaque.

Je me demande dans quelle mesure mes fonctionnements « atypiques » pourraient me porter préjudice dans ma vie professionnelle. Et comment gérer ça? Je suis artiste, on accepte plus facilement que les artistes soient décalés ou bizarres, mais jusqu’où ?

Qui s’est posé ces questions? Quelles pistes de réflexion avez-vous à partager?

Retour d’expérience des sites de rencontres

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Petit retour de mon expérience sur les sites de rencontre: j’ai l’impression d’être une extraterrestre 😂

Sur Facebook Rencontre, je suis frustrée et dégoûtée car il n’y a que 500 caractères pour se présenter, sérieusement, c’est ridicule.

Sur Adopte il y en a 15.000, j’ai réussi à en utiliser 8000 environ pour le moment 😂 Je suis très très curieuse de savoir s’il y en a qui liront jusqu’au bout. Mais je ne le saurai pas forcément.

Sur Okcupid il y a vraiment beaucoup de profils intéressants et les questions sont bien faites, mais sans payer, c’est très très peu de contacts et c’est un site plutôt cher, peut être le plus cher.

Avant quand j’étais danseuse et prof de danse et maman d’enfants et que j’habitais où j’habite et que je ne sortais pas car c’est pas mon truc d’aller dans des bars ou discothèques, je ne passais mon temps qu’avec des femmes et il n’y avait pas grand monde dans les 3 rues et demi du village. Ça limitait vachement les possibilités de rencontres. Aujourd’hui, il y a toujours 3 rues et demie dans mon village et je n’aime toujours pas « sortir faire la fête », mais je vais sur des marchés et salons d’art, je rencontre une population beaucoup plus mixte, c’est cool ça, mais je suis encore bien timide pour aborder les gens en face et surtout, je ne sais pas décoder les signaux et ne sais pas draguer (voir images jointes). Passer par l’écrit est beaucoup plus facile pour moi. C’est un gros avantage des sites de rencontres: il y a plus de gens à rencontrer que dans mon style de vie et c’est par écrit où je suis plus à l’aise.

Mais surtout j’ai constaté quelques trucs sur moi qui rendent mon profil plutôt atypique en plus de mon gabarit pas dans les normes. Personne ne s’en doutait, hein! Les images ci-dessous donnent des indices.

Ça me rappelle l’aiguille dans la botte de foin 😂

Mais bon, vu que j’ai déjà trouvé trois magnifiques aiguilles dans cette botte de foin, je continue de chercher. Après tout, si moi j’y suis, il y a forcément d’autres personnes aussi merveilleuses et intéressantes que moi à rencontrer 🤪

Voici donc ce que j’ai écrit comme annonce.

« Artiste en arts visuels (photo, dessin, écriture, peinture), voyageuse et casanière aussi, certains choix de vie alternatifs, maman bienveillante et impliquée, humaine qui se pose beaucoup de questions et adore en discuter, j’aime la lecture, le ciné et la musique, la nature, les balades en forêt, le chant des oiseaux, l’odeur de la terre mouillée après l’orage en été, boire un thé en bonne compagnie, prendre le temps, ralentir.

Ça c’est l’intro sympa et assez passe-partout…

Maintenant, tout le reste ^^

Atypique, il faut m’apprivoiser et alors j’aime grand, généreusement. J’ai besoin de me sentir connectée intellectuellement et émotionnellement à l’autre, de discuter beaucoup et de tout, même des trucs qui grattent, de savoir que mon consentement explicite sera incontournable, qu’on m’écoutera avec attention, qu’on sera véritablement intéressé par ce que je ressens. Moi je suis intéressée par ce que tu ressens, ce que tu vis et tes envies et besoins. Je sais très bien écouter et j’ai besoin d’être écoutée…

J’ai à cœur de me connaître de mieux en mieux, d’être la plus honnête possible avec moi et avec toi. Il est important pour moi de déconstruire les conditionnements, d’explorer les nouveaux paradigmes et de reconstruire ma vie selon ce qui me rend plus joyeuse et épanouie et qui me convient vraiment. Et mes expériences de vie font parfois bouger ça. J’évolue et je suis le mouvement.

J’aime sourire, rire, déconner, l’autodérision, taquiner mais avec un profond respect. C’est tellement bon de partager de tels moments, de pouvoir être moi même, complètement bizarre et débile si j’ai envie, et que toi aussi tu te le permettes. J’aime vraiment quand on ose.

Nice. J’y suis allée deux trois fois, y a un beau musée d’art moderne.

Je suis clairement sapiosexuelle et très très tactile, j’ai besoin de beaucoup de contact, câlins, baisers, moments les yeux dans les yeux, et slow sex/tantra côté sexualité avec (encore !) beaucoup beaucoup de communication, de rire et de complicité. Je ne suis pas exclusive. Actuellement j’ai une relation, un « amimoureux » que je vois une à deux fois par mois. Plus n’est pas possible avec lui, on a trouvé ce qui fonctionne entre nous. Mais j’aimerais vraiment vivre aussi une histoire qui m’emporte, avec quelqu’un qui aurait envie de passer beaucoup de temps avec moi, de partager mes joies et aussi mes peines, de s’investir dans mon quotidien (ou quasi) comme moi dans le sien, qui serait capable de tout envisager même si tout ne le sera pas forcément. Qu’il n’y ait que des possibilités, j’en ai marre des barrières et des murailles.

Rouen. Je connais moins mais la seule fois où j’y suis allée on a acheté un beau coffre sur un vide grenier avec mon ex-mari. C’est lui qui l’a gardé. On a divorcé y a 10 ans déjà, hé bé.

Même s’il est évident que tu es libre toi aussi de vivre tout ce que tu as à vivre côté relations amoureuses ou sexuelles, je sais que ça viendra appuyer sur certaines peurs et blessures chez moi, peur d’être abandonnée, de perdre ma place, d’être rejetée et piétinée. Oui j’en ai plein. Mais c’est pas grave. Déjà on peut parler pour que je sache ce que tu vis et tu peux me rassurer le cas échéant. Et puis si je stresse, si j’ai peur, je le dis et je vis avec. C’est ça aussi la vie, les émotions qui contractent le bide ou le coeur, et je peux les vivre sans problème tant que ce n’est pas la majorité du temps. Là, je partirai si ça devient trop.

Annecy. Le lac avec les montagnes est tellement beau! C’est un paysage devant lequel j’ai envie de me blottir contre toi et de contempler.

Je suis artiste photographe et plasticienne, c’est mon métier, je lui consacre un temps plein, mais c’est parfois décourageant, fatiguant, stressant, quand il y a des creux dans les ventes. Ça chamboule et questionne beaucoup. Autant que ça me permet d’exprimer mon univers, mon regard sur le monde et de me sentir vivante et présente au monde. Je suis en « début de carrière », parfois à sec ou dans le rouge, parfois juste bien, je ne me ménage pas, mais je veux pouvoir discuter de mes soucis et de mon stress sans que ça soit tabou. Je bosse souvent en décalé puisque je suis sur des salons et marchés d’art le week-end. C’est mon métier de coeur, mon essence, je suis encore timide et n’ose pas tout réaliser de mes idées, mais petit à petit ça bouge. J’ai vécu une histoire avec un homme fan de mes créations et ses encouragements m’ont énormément portée, je sais quelle valeur ça a d’être aussi soutenue. Moi qui ai toujours soutenu les autres, j’aimerais en bénéficier aussi, de ce soutien enthousiaste ! J’ai quelques fans et beaucoup de retours très positifs sur mes créations. Si j’avais un ou des mécènes (oh mais wait… j’ai mes parents qui le sont), je serais plus libre dans ma tête, moins de stress. Et le mieux que j’aimerais, dans l’idéal, serait d’être à mon tour mécène ! Je me vois bien en mécène ^^ Les arts sont indispensables à mon sens pour compenser la rudesse du monde. Ou pour sublimer sa beauté. Ou pour ré-enchanter la vie. Bref, dans tous les cas!

Ah oui quand même, je n’en suis qu’à 4800 caractères sur 15000 autorisés.

Pour continuer sur mon boulot, mes photographies et créations techniques mixtes parlent de la nature en terme d’ambiance, du détail juste là sous nos yeux, de cet ordinaire qui est l’extraordinaire. Techniques mixtes c’est quand je dessine, j’écris et/ou je peins à la main sur le tirage photo. Ce qui m’intéresse c’est de voir et montrer l’extraordinaire et le merveilleux dans le quotidien. C’est aussi une philosophie de vie.

Saint-Étienne. Jamais visité. Tu connais toi?

D’ailleurs, j’adore voyager, mais je n’ai pas besoin d’aller loin pour ça. Le voyage c’est surtout une question de regard, d’état d’esprit. Les nouvelles rencontres, les découvertes, ça commence au coin de la rue. Enfin, à peine plus loin.

Point à Pitre. Heureusement que c’est la dernière ville. Je ne connais pas, mais je suis déjà allée en Guadeloupe, y a 21 ans. Et aussi à Tahiti et à la Réunion et Maurice. Je suis ravie d’avoir visité et j’ai vécu de très belles choses, néanmoins, je me sens enfermée sur des îles de cette taille. Pas super sensation.

Pour savoir si je veux entrer en relation, en plus de tout ce que j’ai dit avant sur la confiance etc… je sens et ressens l’autre, au sens propre, ce que me racontent les sens du toucher et de l’odorat plus ce que je ressens de l’énergie sont ma base. Si je suis honnête avec moi et avec toi, j’avoue que j’ai des attentes, recevoir du soutien, être rassurée. Je préfère entrer dans une relation en étant pleinement moi-même, d’ailleurs tu vois, je suis encore en train d’écrire, avec toutes les parts de moi, jugées cools et moins cools. Enlever mon armure, être vulnérable. Et j’aimerais la même chose en face pour avoir une petite chance de pas trop se mentir (quand on ne montre qu’une partie de soi pour séduire) ou le moins longtemps possible et avoir une chance de pouvoir vraiment se rencontrer. C’est bon, on est grands (j’ai pas dit vieux) maintenant, on peut arrêter de tricher et on peut se regarder en face avec bienveillance et indulgence. J’ai souffert et j’ai fait souffrir et je sais que ça se reproduira même si on veut être bienveillants. Parce que si on s’ouvre à l’autre pour vivre le magique, on s’ouvre aussi pour le douloureux. Mais tant qu’on part du principe qu’on n’est pas ennemis mais qu’on est alliés pour tâcher de s’aider l’un l’autre à être plus conscients et capables de se parler et s’entendre, ça devrait le faire.

Si tu connais un peu la géographie, ou si tu sais te servir d’un moteur de recherche, si tu as compris qu’il y avait un jeu de piste ou si tu as lu jusqu’ici, si tout ce que je raconte te fais avoir envie de faire connaissance, alors tu sais (7777 caractères…) quoi faire. Sauf si c’est pour du libertinage, bdsm ou adultère, là tu perds ton temps et le mien aussi.

J’aimerais rencontrer un homme qui a la même stratégie que moi pour aimer et être aimé : passer du temps ensemble dans la vie physique et par réseau quand on n’est pas ensemble, se voir beaucoup, être ok avec l’idée d’être un compagnon et moi une compagne si c’est ce dont on a envie. Que tout soit envisageable.

Et de façon très pratique, quelqu’un qui est un minimum disponible en semaine, parce que le week-end je suis souvent au boulot. »

Arf, je crois que j’ai encore à dire!!! 😂